le Nigeria élimine l’Afrique du Sud sur le fil (2-1) – JeuneAfrique.com

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Alors que les deux équipes se dirigeaient vers des prolongations, le défenseur nigérian Troost-Ekong a donné l’avantage aux siens à la dernière minute sur corner. Une victoire méritée pour des Super Eagles supérieurs dans le jeu.


C’est un gamin de 20 ans et 49 jours qui a tiré le match de sa langueur. À l’approche de la demi-heure de jeu, l’Afrique du Sud et le Nigeria se regardaient en chiens de faïence dans ce quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019, mercredi 10 juillet. Pas d’occasions, pas d’accélérations dans le jeu, les spectateurs présentes dans les tribunes du Stade internationale du Caire s’ennuyaient ferme.

Et puis Samuel Chukwueze est arrivé. L’ailier du club espagnol de Villareal, champion du monde avec la sélection nigériane des moins de 17 ans en 2015, a poussé de toutes ses forces pour obtenir un contre favorable à la réception d’un centre d’Iwobi, avant de tromper le gardien sud-africain avec le sang-froid d’un ancien (1-0, 27e). Face à une équipe sud-africaine tombeuse du pays hôte, l’Egypte, en huitièmes de finale, le Nigeria se sortait une épine du pied en marquant sur sa première action dangereuse et en évitant de s’exposer aux contres des Bafana Bafana.

Grand espoir du football nigérian, Chukwueze était le joueur le plus tranchant sur la pelouse. À la 45e minute, il était tout proche de doubler le score après avoir éliminé deux défenseurs sud-africains d’un slalom dans la surface de réparation. Mais Furman le contrait in extremis au moment où le jeune Super Eagle armait son tir à bout portant.

Qu’allait proposer l’Afrique du Sud au retour des vestiaires ? Qualifiée sans gloire pour les huitièmes de finale après deux défaites pour une victoire en phase de poules, la sélection du pays de Mandela avait réalisé contre toute attente une énorme performance pour éliminer l’Egypte, pays hôte et grand favori du tournoi, en huitièmes de finale.

D’abord pas grand-chose de plus. Le Nigeria continuait de dominer le match de son emprise en début de seconde période. Le solide bloc défensif des Super Eagles n’offrait que des miettes aux Sud-africains, qui n’avaient toujours pas cadré le moindre tir à l’heure de jeu. C’était même le Nigeria qui était tout proche de doubler la mise à la 50e minute. Etebo frappait un magnifique coup-franc enroulé que Williams d’une superbe parade déviait sur sa barre transversale.

Mais l’intervention de la VAR changeait tout à la 71e minute. Sur un coup-franc indirect, le Sud-africain égalisait de la tête. Un but vite annulé par l’arbitre pour un hors-jeu flagrant. Dans leur cabine, les arbitres responsables de l’arbitrage vidéo zoomaient cependant sur un détail invisible à l’œil nu : Ighalo avait touché le ballon du dos avant que celui-ci n’arrive sur le crâne de Zungu. Il n’y avait donc pas hors-jeu. L’égalisation de l’Afrique du Sud était finalement validée après deux minutes d’attente.

Le but libérateur de Troost-Ekong

Une égalisation difficile pour le Nigeria qui a eu du mal à se créer de nouvelles opportunités après le retour de l’Afrique du Sud au score. Pourtant, alors que tous les esprits étaient déjà tournés vers des prolongations qui étaient imminentes et semblaient inévitables, c’est le défenseur nigérian Troost-Ekong qui a profité de la mauvaise lecture de la trajectoire d’un corner par Williams, le portier des Bafana Bafana, pour placer une tête dans le but vide (2-1, 89e) !

Le Nigeria reprenait l’avantage sur le fil et arrachait sa qualification pour les quarts de finale de cette CAN. Un dénouement mérité à la vue de leur prestation sur la pelouse du Caire.



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JeuneAfrique

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