Affaire Brasse: la missive de l’ASP Boodhram au DPP restée lettre morte

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Narendrakumar Boodhram estime qu’il est pénalisé.

Narendrakumar Boodhram estime qu’il est pénalisé.

Les droits de l’assistant surintendant de police (ASP) Narendrakumar Boodhram seraient-ils lésés ? Ce dernier a fait une demande officielle au Directeur des poursuites publiques (DPP), le 27 juin, en passant par les procédures respectives, concernant l’enquête sur l’allocation de passeport à Joseph Mike Didier Brasse. Sauf que sa lettre n’a pas atterri au bureau du DPP. Le commissaire de police (CP), Mario Nobin, aurait préféré répondre par voie orale, le mercredi 3 juillet, au supérieur hiérarchique de l’ASP Boodhram, Station Commander au poste de police de Rose-Belle.

Selon le protocole de la police, quand un policier écrit à une autre institution, il doit passer par son chef hiérarchique, qui réfère sa correspondance au CP. Ce dernier transmet alors à son tour la correspondance à l’institution concernée.

Il nous revient que le CP s’est entretenu avec le Divisional Commander Southern Division pour l’informer qu’il n’enverrait pas la lettre en question au DPP, étant donné que l’enquête est toujours en cours. Mais, au dire d’un ancien Human Resource Manager de la police, Mario Nobin a le devoir d’envoyer la correspondance au DPP, tout en indiquant que l’enquête n’est pas terminée. Ce qu’il n’a pas fait.

La lettre de l’ASP Boodhram, datée du 27 juin, fait suite à un article paru dans l’express ayant pour titre Menteur Menteur: l’accablante signature de Nobin en faveur d’un trafiquant. Pour rappel, le DPP avait demandé qu’une enquête soit initiée et l’ASP Boodhram avait été sollicité le 4 avril par la Central Criminal Investigation Department (CCID) pour une déclaration.

L’ASP Boodhram a expliqué dans sa correspondance qu’il se sent «victimized» au sein de la force policière. «I am being unduly victimized, penalised and cornered within the force which I strongly believe to be detrimental and damaging to my career.»

Sollicité pour une réaction suivant cette affaire, le Police Press Office explique qu’en principe la lettre doit passer par le CP. Si jamais ce dernier constate qu’elle contient des informations qui ne sont pas régulières, il convoque l’auteur. Et s’il s’agit d’un problème qui peut être résolu au niveau de la police, le CP le fera. Dans le cas de l’ASP Boodhram, indique-t-on, une déclaration a été faite au CCID. Ce n’est qu’une fois l’enquête bouclée que le dossier sera envoyé au bureau du DPP pour son avis sur la marche à suivre.


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Lexpress

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