Alexis Tsipras reconnaît sa défaite face à la droite de Mitsotakis

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Selon les premiers résultats partiels officiels portant sur 40 % des bureaux de vote, Kyriakos Mitsotakis sera le futur premier ministre, sa formation Nouvelle Démocratie ayant recueilli 39,7 % des suffrages contre 31,4 % pour Syriza.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 18h52, mis à jour à 20h18

Temps de Lecture 2 min.

Kyriakos Mitsotakis le 7 juillet à Athènes.
Kyriakos Mitsotakis le 7 juillet à Athènes. Thanassis Stavrakis / AP

Fin de partie pour Alexis Tsipras. Les conservateurs grecs de Kyriakos Mitsotakis ont écrasé, dimanche 7 juillet, la formation de gauche du premier ministre sortant, lors des premières législatives depuis que la Grèce a échappé à la faillite, selon des premiers résultats. Alexis Tsipras a reconnu sa défaite face à son adversaire et a appelé au téléphone Kyriakos Mitsotakis pour le féliciter de sa victoire.

Selon les premiers résultats partiels officiels portant sur 40 % des bureaux de vote, le parti de droite a battu la gauche avec 39,7 % contre 31,4 % pour Syriza.

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Relance de l’économie

Trois ans après avoir pris les rênes du parti conservateur, Kyriakos Mitsotakis, perçu comme un réformateur, proche des milieux d’affaires, a promis de « relancer l’économie » et de « laisser la crise derrière nous ».

Surgissant dans une Grèce en plein chaos, terrassée par la crise de la dette et la cure d’austérité imposée par ses créanciers, UE et FMI, le jeune leader de gauche radicale Alexis Tsipras avait créé l’espoir, en janvier 2015, chez un peuple abasourdi par les faillites et les plans sociaux.

Mais il a ensuite fait volte-face, forcé d’accepter un plan de sauvetage assorti de mesures sévères pour empêcher la sortie de la zone euro, ce que les électeurs ne lui ont pas pardonné.

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Pari perdu de Tsipras

Sonné par un échec cinglant aux élections européennes et locales, fin mai et début juin, Alexis Tsipras, dont le mandat s’achevait théoriquement en octobre, a tenté un coup de poker risqué en convoquant lui-même ces élections anticipées au début de l’été, espérant inverser la vague de mécontentement. Mais M. Tsipras, habitué à remettre en jeu sa majorité, a visiblement cette fois perdu son pari.

« Nous avons appliqué une politique des finances impopulaire et pro-bancaire, une recette qui conduit à l’usure », a confié à l’Agence Frane-Presse Nikos Xydakis, ex-député du Syriza et ancien ministre de la culture. Il a reconnu que son parti avait fait « trop de promesses » : « Nous avons cultivé ces promesses et les électeurs les ont aussi cultivées de leur côté et au lieu d’une confrontation, Syriza est entré en collision », a-t-il admis.

Troisième parti du nouveau parlement, le parti KINAL né sur les cendres du parti socialiste du Pasok, remporte une dizaine de sièges, devant les communistes et le parti MeRa25 de l’ancien ministre des finances de M. Tsipras, Yanis Varoufakis, qui obtiendraient entre 3 et 5 % des suffrages, selon les sondages de sortie des urnes.

Le parti néonazi Aube dorée et les nationalistes de la Solution grecque, pourraient ne pas atteindre le seuil de nécessaire 3 % pour décrocher un siège de député.

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