[ad_1]
L’homme avait été placé mercredi en garde à vue. L’autopsie a révélé qu’une grosse extra-utérine pourrait être à l’origine du décès.
L’homme de 22 ans soupçonné de violences sur sa compagne enceinte, décédée mercredi à Saint-Denis, a été placé vendredi soir sous le statut de témoin assisté dans l’information judiciaire ouverte pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il a parallèlement été mis en examen pour des violences conjugales antérieures et placé sous contrôle judiciaire.
Visé par une main courante de sa compagne âgée de 20 ans le 2 juillet, veille de sa mort, le jeune homme avait été placé en garde à vue pour meurtre. Mais l’autopsie de la jeune femme enceinte de trois mois a conclu que son décès pouvait résulter d’une grossesse extra-utérine.
74 femmes tuées depuis le 1er janvier
Devant les enquêteurs, le jeune homme a reconnu avoir giflé la jeune femme le 2 juillet dans la matinée. Le légiste avait relevé des traces de coups sur son visage. Il a aussi reconnu, selon une source proche de l’enquête, des violences à son encontre remontant au mois de mars – faits lui valant sa mise en examen pour violences conjugales.
Un rassemblement en hommage à la jeune femme, prénommée Leïla, est organisé lundi devant l’Hôtel de ville de Saint-Denis.
Chaque année, en France, près de 220.000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Ces derniers jours, le monde politique et la société civile sont montés au créneau pour appeler à des mesures concrètes pour lutter contre les féminicides, 74 depuis le 1er janvier, selon un collectif qui dénombre ces meurtres de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint. Un rassemblement est prévu samedi à Paris, à 17h, place de la République.
Articles similaires
[ad_2]
Source link
Have something to say? Leave a comment: