deux femmes aux plus hauts postes de l’Union ?

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Emmanuel Macron et Angela Merkel pourraient s’entendre sur deux noms : Ursula von der Leyen, ministre allemande de la défense, à la tête de la Commission, et Christine Lagarde, présidente du Fonds monétaire international, à la Banque centrale européenne.

Par et Publié aujourd’hui à 14h11

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La ministre allemande de la défense, Ursula von der Leyen, le 25 juin à la villa Borsig, près de Berlin.
La ministre allemande de la défense, Ursula von der Leyen, le 25 juin à la villa Borsig, près de Berlin. CHRISTOPH SOEDER / AFP

Deux femmes pour les postes de pouvoir les plus considérables de l’Union européenne (UE), la Commission et la Banque centrale européenne ? Pourquoi pas. C’est le scénario sur lequel Emmanuel Macron et Angela Merkel se seraient mis d’accord mardi 2 juillet, en marge d’un nouveau sommet européen de crise, à Bruxelles, destiné à sortir de l’impasse concernant les « top jobs » européens.

Le président français a suggéré à la chancelière de nommer Ursula von der Leyen, l’actuelle ministre allemande de la défense, en remplacement de Jean-Claude Juncker à la Commission. L’Allemande, 60 ans, est née à Bruxelles dans une grande famille aristocratique, parle parfaitement le français, et fut également ministre fédérale de la famille, puis des affaires sociales du gouvernement Merkel. Mère de sept enfants, fille du ministre-président de Basse-Saxe, Ernst Albrecht, elle est considérée comme une conservatrice modérée.

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La chancelière, elle, apprécie depuis longtemps la Française Christine Lagarde, présidente du Fonds monétaire international, et l’aurait acceptée pour remplacer Mario Draghi, qui doit quitter la BCE fin octobre. Nommer deux femmes à des postes aussi stratégiques, exposés et jusqu’à présent exclusivement occupés par des hommes, représenterait, au moins symboliquement, un changemment considérable.

Calmer le mécontentement de la CDU-CSU

Mardi ce duo de choc sera t-il validé par les 26 autres chefs d’Etat et de gouvernement ? Paris et Berlin travaillaient très activement à former, sinon un consensus, du moins une très large majorité sur ces deux noms, mardi en début d’après midi, sachant que les vingt-huit dirigeants de l’Union ont le souci d’aboutir à un accord si possible avant la soirée.

La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, le 30 mai à Mexico.
La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, le 30 mai à Mexico. Carlos Jasso / REUTERS

En effet, le Parlement de Strasbourg nouvellement composé se réunissait de son côté et devrait, en principe, élire son président mercredi. Une décision liée aux débats bruxellois et aux accords à conclure entre les différentes familles politiques (conservateurs du Parti populaire européen, socialistes et libéraux-démocrates de Renew Europe). Les dirigeants, à Bruxelles, avaient en tout cas à cœur, mardi, de suggérer le président ou la présidente de l’hémicycle de leur choix, avant que les élus ne leur grillent la priorité.

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Il s’agit, pour Mme Merkel, de calmer le mécontentement de l’alliance CDU-CSU (Union chrétienne-démocrate – Union chrétienne-sociale) allemande, dont le champion aux européennes, Manfred Weber, a fait campagne pendant des mois pour la présidence de la Commission. Celui-ci risque, si Mme von der Leyen le remplace à ce poste, de ne même pas hériter, comme lot de consolation, de la présidence du Parlement européen – cela ferait trop d’Allemands. Les socialistes réclament aussi leur dû, étant arrivés en deuxième position au niveau européen derrière les conservateurs, aux élections européennes.

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