L’ONU sollicitée après la mort en détention d’un militaire vénézuélien

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Pour les Etats-Unis et l’opposition à Nicolas Maduro, le capitaine de corvette Rafael Acosta Arevalo a été assassiné après avoir été torturé.

Par Publié aujourd’hui à 11h15, mis à jour à 11h19

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Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, au palais Miraflores, à Caracas, le 26 juin.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, au palais Miraflores, à Caracas, le 26 juin. HO / AFP

Le capitaine de corvette vénézuélien Rafael Acosta Arevalo est mort samedi. Il était incarcéré depuis le vendredi 21 juin, accusé d’avoir participé à une tentative de coup d’Etat contre le président Nicolas Maduro. L’opposition et les Etats-Unis affirment qu’il a été torturé et assassiné. Le gouvernement vénézuélien dément et annonce l’ouverture d’une enquête. Des voix exigent qu’elle soit menée par l’ONU.

Mercredi, le gouvernement chaviste a annoncé publiquement avoir déjoué une tentative de coup d’Etat. Le 21, cinq personnes avaient été arrêtées par les services de contre-espionnage militaire (DGCIM). Aux dires des autorités, le putsch prévu pour les 23 et 24 juin prévoyait d’assassiner Nicolas Maduro.

Rafael Acosta se serait, selon le ministère de la défense, évanoui vendredi pendant sa première audience, il a été immédiatement transféré à l’hôpital militaire de Caracas où il est décédé « malgré les soins médicaux reçus », précise le communiqué officiel. Le ministre de la défense, Vladimir Padrino, a présenté à la famille du défunt « ses sincères condoléances, au nom des forces armées ».

« Brutalement et sauvagement torturé »

Selon l’opposition et les avocats de M. Acosta, celui-ci a été amené vendredi devant le tribunal en fauteuil roulant et présentait de graves signes de torture. En affirmant que le militaire avait été « brutalement et sauvagement torturé », Juan Guaido, le président de l’Assemblée nationale autoproclamé président par intérim en janvier, a rappelé le cas de Fernando Alban, un opposant « suicidé » en captivité en octobre 2018.

« La torture est un mode de répression et une politique d’Etat au Venezuela », affirme l’organisation des droits de l’homme Provea, en soulignant que « sur les 100 cas de torture comptabilisés en 2018, 75 ont été le fait de la DGCIM ».

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Reprenant la version de l’opposition, le département d’Etat américain a condamné « l’assassinat et la torture » du capitaine de corvette « mort alors qu’il était détenu par les voyous de Maduro et leurs conseillers cubains ». Le communiqué de Washington appelle « toutes les démocraties du monde à faire pression pour que les agresseurs soient amenés à rendre des comptes ».

Pour Bruxelles, « la mort de Rafael Acosta (…) est une nouvelle et cruelle illustration de la nature arbitraire du système judiciaire au Venezuela »

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