Tamarin: Eric Laviolette, alias Tioco, marie peinture et couture

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Eric Laviolette combine couture et peinture et rend ainsi son art plus vivant.

Eric Laviolette combine couture et peinture et rend ainsi son art plus vivant.

Eric Laviolette a combiné ses deux passions, la couture et la peinture afin de proposer un art unique. Rencontre avec celui qui a pris Tioco comme nom d’artiste.

Ce trentenaire s’intéresse à l’art depuis son jeune âge. Eric Laviolette déborde de créativité. Mais il a mis du temps avant de trouver sa voie. Il cumule désormais trois boulots, soit peintre, fleuriste et décorateur de salle de mariages.

Originaire de Curepipe, Eric Laviolette s’est installé à Tamarin pour mieux se concentrer sur son travail d’artiste. D’ailleurs c’est là que son talent a été reconnu. Nous le rencontrons à La Pointe Tamarin, là où il a ouvert son atelier et où il passe toutes ses journées. 

«Chaque artiste a son propre style. Mon style, c’est l’applique, la texture et la peinture avec du fil et d’autres matériaux de récupération. J’ai beaucoup appris avec l’artiste Jean-Yves L’Onflé. C’est en 2004 que j’ai fait sa connaissance ici, à l’atelier alors que je faisais du bénévolat pour les enfants chaque dimanche. Depuis, je me suis beaucoup inspiré de son travail. À un moment, j’ai remarqué que mon travail et le sien étaient semblables. Du coup, j’ai décidé de me démarquer et c’est là que j’ai eu l’idée de fusionner la couture et la peinture. Le résultat m’a réussi.»

Il s’est beaucoup cherché avant de trouver sa voie. En 2001, après avoir complété sa Form V au Mauritius College, notre interlocuteur s’est mis en quête d’un emploi. Et il a fini par en trouver un au Spar Manhattan à Curepipe. C’était en tant qu’aide pâtissier. Puis, il a gravi les échelons pour finir comme Salesman. Un an plus tard, il a été muté à Spar d’Orchard Centre à Quatre Bornes et nommé Sales supervisor. Un travail convenable mais pas à son goût. C’est la raison pour laquelle, Eric Laviolette a tenté sa chance dans l’hôtellerie et en particulier dans un hôtel du Sud où il a été recruté comme Trainee waiter. Mais il a vite réalisé que ce travail n’était pas fait pour lui.

Métiers

Alors, en 2004, il a quitté l’hôtel pour travailler dans un restaurant chinois à Curepipe. En parallèle, il s’est mis à faire du bénévolat à La Pointe Tamarin pour enseigner la peinture et le dessin aux enfants de la localité.

En 2007, il a été recruté par La Pointe Tamarin. Il y est encore jusqu’à l’heure. Ne voulant toutefois pas travailler en solo, Eric Laviolette a rejoint Flowers Etc. Ltd, fleuriste basé à Tamarin. Là, il a appris à composer des bouquets. Il avoue avoir été séduit par les fleurs dès le premier contact. À tel point qu’il les aime toutes, y compris les roses sauvages. «Au fait, être fleuriste, c’est comme être artiste. Il faut un minimum de notion d’art pour bien présenter les bouquets. La présentation du bouquet, tout comme ses minutieux détails comptent. L’art floral est en vogue.» 

La couture lui est venue par l’observation de ses tantes dans leurs œuvres. Elles travaillaient dans une usine textile. «Les femmes de ma famille passaient leur temps à coudre alors que les hommes travaillaient le bois et la pierre. J’étais davantage fasciné par mes tantes et ma maman. C’est grâce à elles que je maîtrise la couture aujourd’hui et que je suis un homme comblé. Toutefois, je ne peux nier que je n’ai jamais essayé d’être tailleur de pierre comme mon père. Je considérais que ce n’était pas un travail taillé sur mesure pour moi. Je m’exprime mieux avec des pinceaux, tout comme avec des aiguilles.»

Techniques 

Le matelassage, l’applique et les points avant sont les techniques que notre interlocuteur privilégie. Il les fait à la main, même si cela peut prendre plusieurs semaines. Ainsi, Eric Laviolette signe ses travaux de manière originale. En effet, dans chacune de ses œuvres, il laisse une aiguille de tapisserie, qui est arrondie au bout, dans la signature Tioco, qui est son nom d’artiste. Ainsi, personne ne se blesse. 

Expositions 

Eric Laviolette indique qu’il a eu la chance de pouvoir tenir deux expositions en solo jusqu’ici. La première date de 2014 et était intitulée Fil en peinture et dans laquelle il démontrait la fusion possible entre la peinture et la couture. Ensuite, deux ans plus tard, il a organisé une autre exposition baptisée Moris dan tou zar à Tamarin. Il compte en organiser une troisième en décembre mais il n’en dira pas plus pour l’instant.


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Lexpress

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