Kim Jong-un accepte de rencontrer Donald Trump sur la zone démilitarisée

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Le leader nord-coréen a répondu favorablement à la demande inattendue du président des Etats-Unis, qui proposait une « poignée de main » symbolique à Panmunjom.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h21, mis à jour à 06h47

Temps de Lecture 2 min.

Donald Trump et Kim Jong-un se serrent la main lors d’une rencontre à Hanoï, au Vietnam, le 27 février.
Donald Trump et Kim Jong-un se serrent la main lors d’une rencontre à Hanoï, au Vietnam, le 27 février. SAUL LOEB / AFP

Via son moyen de communication préféré, Twitter, Donald Trump a donné rendez-vous, dimanche 30 juin, à Kim Jong-un pour un « bonjour » et une « poignée de main » hautement symbolique à la frontière entre les deux Corées. Quelques heures avant cet événement, à 13 h 15 locales (6 h 15 à Paris), le numéro un nord-coréen a répondu favorablement à cette invitation impromptue, a annoncé le président sud-coréen Moon Jae-in, qui doit participer également à cette rencontre. Une nouvelle qui « réjouit » son homologue américain.

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Arrivé samedi soir en Corée du Sud, le président américain doit se rendre en début d’après-midi à Panmunjom, seul lieu de contact entre les deux pays sur la zone démilitarisée (DMZ), le no man’s land qui les sépare depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953).

Le suspense était à son comble dans la matinée. « [Kim Jong-un] en a très envie », avait assuré Donald Trump, dimanche matin, lors d’un discours à Séoul, sans préciser si le dirigeant nord-coréen avait ou non accepté l’invitation. Cela n’avait pas empêché les spéculations ; alimentées en partie par une agence de voyages qui annonçait que la DMZ était fermée aux touristes côté Nord pour la journée.

Cette rencontre est la troisième entre les deux hommes depuis leur sommet historique de Singapour en juin 2018, puis le rendez-vous raté de Hanoï, au Vietnam en février. Un nouveau moment clé du rapprochement entre les deux ennemis pourrait se produire si Donald Trump s’aventurait à effectuer quelques pas au Nord : jamais un président des Etats-Unis en exercice n’a foulé le territoire de la République populaire démocratique de Corée.

Les présidents des deux Corées, Moon Jae-in et Kim Jong-un, s’étaient rencontrés à Panmunjom, sur la DMZ, le 27 avril  2018.
Les présidents des deux Corées, Moon Jae-in et Kim Jong-un, s’étaient rencontrés à Panmunjom, sur la DMZ, le 27 avril  2018. HO / REUTERS

Une « incitation économique » américaine possible

Kim Jong-un lui-même avait traversé la frontière, en avril 2018, lors de son premier sommet sur la DMZ avec son homologue sud-coréen, Moon Jae-in.

« Je serais très à l’aise de le faire, cela ne me poserait aucun problème », a affirmé le locataire de la Maison Blanche, samedi. Moon Jae-in, qui compte beaucoup sur une détente avec le voisin du Nord, s’est ensuite félicité que « la fleur de la paix se soit entièrement épanouie sur la péninsule coréenne ».

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De l’avis des experts, cette rencontre ne devrait pas suffire à résoudre le délicat dossier de la dénucléarisation de la Corée du Nord, sur lequel achoppe le rapprochement avec Washington. L’administration américaine exige que Pyongyang renonce définitivement à son programme nucléaire avant d’envisager une levée des sanctions internationales, ce que le Nord refuse.

Selon Harry J. Kazianis, spécialiste de la République populaire démocratique de Corée au Center for the National Interest, un centre de réflexion basé à Washington, Donald Trump pourrait toutefois mettre à profit sa visite dans la péninsule pour offrir de « suspendre » une partie des sanctions onusiennes, en échange du démantèlement total par Pyongyang de son principal centre d’essais nucléaires de Yongbyon.

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« Une telle formulation donnerait à la Corée du Nord l’incitation économique dont elle a besoin pour ranimer son économie, tout en donnant à Donald Trump une grande victoire diplomatique au moment où les tensions montent dans le monde entier, que ce soit avec les alliés ou avec les ennemis des Etats-Unis », observe-t-il.

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