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Les 23 candidats à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020 s’affrontent en Floride dans deux débats.
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Cette fois-ci, Joe Biden ne pourra pas éviter ses rivaux. Après avoir consciencieusement boudé les rassemblements de démocrates dans lesquels il aurait pu être jaugé à l’aune des autres candidats à l’investiture présidentielle, l’ancien vice-président participera jeudi 27 juin au second des deux premiers débats de cette longue épreuve. Ils se tiendront à Miami, en Floride, un Etat-clé où Donald Trump a lancé sa campagne de réélection le 18 juin. Le nombre record de candidats (23) a contraint le Parti démocrate à organiser deux soirées successives.
Le 9 juin, à Cedar Rapids, dans le premier Etat à se prononcer en 2020, l’Iowa, cette stratégie de l’évitement a été moquée. « Il semble que Joe Biden n’aime pas voyager », a ironisé un franc-tireur, Andrew Yang, dépourvu du moindre mandat électif, et qui avait pris la parole en compagnie de dix-huit autres candidats. En Floride, jeudi, Joe Biden sera opposé notamment au sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, à la pugnace sénatrice de Californie Kamala Harris, et au jeune maire de South Bend (Indiana) Pete Buttigieg, révélation de ce début de campagne.
Après sa déclaration de candidature, en avril, Joe Biden a caracolé en tête des intentions de vote qui n’ont encore aucune valeur prédictive. L’ancien vice-président a cependant vite accumulé les critiques. Dans l’Iowa, Bernie Sanders a ainsi ouvertement raillé le calcul d’un candidat « bien intentionné », convaincu que « la meilleure voie à suivre est une stratégie centriste qui ne contrarie personne, qui ne résiste à personne et qui ne change rien ». Le sénateur du Vermont a estimé que cette tactique ne peut que favoriser la réélection du président sortant.
Hommage à des ségrégationnistes
« Je ne pense pas qu’il y ait de place dans notre parti pour une candidature démocrate qui ne soutient pas la liberté totale des femmes en matière de procréation », a estimé pour sa part Kirsten Gillibrand, sénatrice de l’Etat de New York, au cours de la même réunion. Une allusion transparente au revirement de Joe Biden à propos de l’interdiction de toute forme de financement fédéral de l’avortement, alors qu’il avait longtemps défendu la position inverse.
L’ancien vice-président a ouvert une autre polémique, le 18 juin, lorsque pour défendre sa détermination à travailler avec les républicains du Congrès pour sortir de l’immobilisme, il a semblé rendre hommage à des sénateurs ségrégationnistes avec lesquels il avait siégé au début de sa carrière, il y a plus de quatre décennies.
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