Aux Etats-Unis, Joe Biden, cible des autres prétendants démocrates

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Les 23 candidats à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020 s’affrontent en Floride dans deux débats.

Par Publié aujourd’hui à 10h30

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Le candidat démocrate, et ancien vice-président américain, Joe Biden, à Columbia (Caroline du Sud), le 21 juin.
Le candidat démocrate, et ancien vice-président américain, Joe Biden, à Columbia (Caroline du Sud), le 21 juin. WIN MCNAMEE / AFP

Cette fois-ci, Joe Biden ne pourra pas éviter ses rivaux. Après avoir consciencieusement boudé les rassemblements de démocrates dans lesquels il aurait pu être jaugé à l’aune des autres candidats à l’investiture présidentielle, l’ancien vice-président participera jeudi 27 juin au second des deux premiers débats de cette longue épreuve. Ils se tiendront à Miami, en Floride, un Etat-clé où Donald Trump a lancé sa campagne de réélection le 18 juin. Le nombre record de candidats (23) a contraint le Parti démocrate à organiser deux soirées successives.

Le 9 juin, à Cedar Rapids, dans le premier Etat à se prononcer en 2020, l’Iowa, cette stratégie de l’évitement a été moquée. « Il semble que Joe Biden n’aime pas voyager », a ironisé un franc-tireur, Andrew Yang, dépourvu du moindre mandat électif, et qui avait pris la parole en compagnie de dix-huit autres candidats. En Floride, jeudi, Joe Biden sera opposé notamment au sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, à la pugnace sénatrice de Californie Kamala Harris, et au jeune maire de South Bend (Indiana) Pete Buttigieg, révélation de ce début de campagne.

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Après sa déclaration de candidature, en avril, Joe Biden a caracolé en tête des intentions de vote qui n’ont encore aucune valeur prédictive. L’ancien vice-président a cependant vite accumulé les critiques. Dans l’Iowa, Bernie Sanders a ainsi ouvertement raillé le calcul d’un candidat « bien intentionné », convaincu que « la meilleure voie à suivre est une stratégie centriste qui ne contrarie personne, qui ne résiste à personne et qui ne change rien ». Le sénateur du Vermont a estimé que cette tactique ne peut que favoriser la réélection du président sortant.

Hommage à des ségrégationnistes

« Je ne pense pas qu’il y ait de place dans notre parti pour une candidature démocrate qui ne soutient pas la liberté totale des femmes en matière de procréation », a estimé pour sa part Kirsten Gillibrand, sénatrice de l’Etat de New York, au cours de la même réunion. Une allusion transparente au revirement de Joe Biden à propos de l’interdiction de toute forme de financement fédéral de l’avortement, alors qu’il avait longtemps défendu la position inverse.

L’ancien vice-président a ouvert une autre polémique, le 18 juin, lorsque pour défendre sa détermination à travailler avec les républicains du Congrès pour sortir de l’immobilisme, il a semblé rendre hommage à des sénateurs ségrégationnistes avec lesquels il avait siégé au début de sa carrière, il y a plus de quatre décennies.

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