Marcel Lindsay Noë: «Maurice deviendra une destination prisée pour les tournages»

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Marcel Lindsay Noë, ancien président de la Mauritius Film Development Corporation (MFDC).

Marcel Lindsay Noë, ancien président de la Mauritius Film Development Corporation (MFDC).

À 74 ans, Marcel Lindsay Noë évolue toujours dans l’univers du cinéma. Actuellement, l’ancien président de la MFDC gère une entreprise fournissant des services aux cinéastes entournage à Maurice.

La société de Lindsay Noë offre un encadrement aux professionnels du cinéma. Nous rencontrons notre interlocuteur sur un site de tournage dans le Nord. Il s’implique dans son travail avec enthousiasme. Avant les aurores, il est déjà debout pour s’attaquer à une journée qui ne prendra fin qu’au crépuscule.

L’ancien président de la MFDC est de ceux qui sont optimistes quant au développement de l’industrie du cinéma à Maurice. «Le pays a beaucoup d’atouts, il deviendra une destination prisée pour les tournages.» Cette prédiction ne vient pas d’un de ces nouveaux convertis à une mode. Lindsay Noë a été un pionnier dans le domaine, à Maurice. En 2001, avec des partenaires, il avait lancé Tropikanim, le premier studio local de production des films d’animation. «À l’époque, nous avons produit, à Maurice, pour Canal Plus, deux épisodes de la série Xcalibur.»

Cette évocation éveille un soupçon d’amertume chez notre interlocuteur. «C’est dommage que les politiques ont manqué de vision, à l’époque. Pradeep Jeeha, alors ministre des Nouvelles technologies, avait fait obstacle au développement du cinéma d’animation à Maurice», regrette Lindsay Noë. Sans les entraves à son développement, aujourd’hui, le cinéma d’animation mauricien aurait été un pilier de l’audiovisuel, pense l’entrepreneur. Le natif de Port-Louis, qui a grandi à New-Grove, a toujours été entreprenant.

Il se souvient de ses années au Collège du St-Esprit. Ses camarades de classe s’appelaient Paul Bérenger, Jean-Marc Harel, Germain Commarmond et Michel Hardy, entre autres. En 1968, Lindsay Noë s’en va en Australie.

Le septuagénaire assure que sa famille avait des liens très forts avec les travaillistes. «Mes parents m’ont dit que le Dr Seewoosagur Ramgoolam m’avait sauvé la vie quand j’étais un enfant malade. Sir Harold Walter était mon mentor et le Dr Régis Chaperon un proche.» C’est ainsi qu’après son retour à Maurice, en 1975, Lindsay Noë est approché par des membres du Parti travailliste.

Aux élections de 1976, Lindsay Noë est pressenti pour une investiture rouge à Belle-Rose–Quatre-Bornes. Toutefois, à la dernière minute, il est muté à Stanley–Rose-Hill, pour laisser la place à James Burty David, un proche de Kher Jagatsingh, le secrétaire général du Labour. Battu par les candidats mauves, Lindsay Noë prend ses distances de la politique active et repart en Australie.

Pourtant, il donne l’impression d’être proche du Parti mauricien social-démocrate (PMSD). «Pas du tout! Mais, je suis un ardent admirateur de Gaëtan Duval, l’homme», précise-t-il. C’est d’ailleurs à l’invitation de l’ex-leader du PMSD qu’il s’implique dans l’organisation du Festival de la Mer, en 1987.

Quand Lindsay Noë rentre à Maurice, en 1992, il s’investit dans la communication et au développement de ce qu’il appelle l’Image Industry. Par la suite, il se retrouvera à la présidence de la MFDC. Il œuvre pour relancer le secteur cinématographique. Aujourd’hui, courant sur ses 75 ans, Lindsay Noë continue à faire son cinéma avec l’enthousiasme d’un jeune premier.


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