Lillka Cuttaree: «Le rêve mauricien ne peut se réaliser que de façon collective»

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Lillka Cuttaree, fondatrice de JKC Foundation.

Lillka Cuttaree, fondatrice de JKC Foundation.

Ce matin sera lancée par Lillka Cuttaree et sa mère Swatee, la JKC Foundation. Sur votre carton d’invitation, il est mentionné que JKC Foundation est l’équivalent de Just Kind Care Foundation. Mais JKC sont aussi les initiales de votre défunt père, Jaya Krishna Cuttaree, n’est-ce pas ?

La JKC Foundation a été fondée dans une perspective de justice sociale et de solidarité collective. C’est aussi un hommage à mon père, qui m’a inculqué des valeurs fortes et avec qui j’ai vécu des choses exceptionnelles. Il avait une vision extrêmement optimiste pour Maurice.

Était-il au courant de votre idée de créer une fondation ?

Nous avions plusieurs projets communs. On devait commencer un livre à quatre mains sur le commerce international et les négociations, domaines qu’il connaissait bien. Nous avions aussi discuté de la constitution d’un think tank. Il avait un projet d’écriture d’un second livre politique. Il a marqué des générations et il fallait garder vivante sa mémoire.

Que va proposer cette fondation ?

L’éducation ne peut plus être le seul vecteur de réduction des inégalités. Au siège de la fondation, qui est près de l’église St-Patrick à Rose-Hill, on va organiser des ateliers d’art, de créativité, de self discovering. À titre expérimental, on va introduire de l’active learning autour de l’outil informatique et de l’intelligence artificielle. Une société sud-africaine a conçu des applications avec des tablettes simples et ludiques, à utiliser sous la supervision d’un adulte. Je travaillerai avec cette société pour des applications en créole, anglais et français. L’entrepreneuriat pour les femmes me tient aussi à cœur. Je suis en partenariat avec des femmes à Madagascar qui font de l’artisanat de luxe. Il faut voir comment elles vont encadrer les Mauriciennes pour que ces dernières en fassent de même. Il y aura des ateliers de coding pour les jeunes, dont le premier aura lieu à la fin d’août.

L’idée du think tank est toujours là. Nous animerons régulièrement des forums-débats comme celui d’aujourd’hui qui s’intitule Ré-imaginons ensemble le rêve mauricien. Plusieurs strates de la population ne se retrouvent pas dans les valeurs d’aujourd’hui. L’identité nationale se cherche. Avec les amis de JKC, je veux porter un message d’espoir et d’optimisme. Le Mauricien a le droit de rêver et ce rêve mauricien ne peut se réaliser que de façon collective.


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Lexpress

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