des diplômes européens pour mieux séduire les Africains – JeuneAfrique.com

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Pour accompagner un développement ambitieux en Afrique, la plus vieille université privée de Tunisie se lie avec des acteurs européens. Le dernier d’entre eux est maltais.

L’Université Montplaisir Tunis (UMT) a signé, lundi, un partenariat avec le maltais Pegaso International University, spécialisé dans l’enseignement en ligne. À partir de la rentrée prochaine, les étudiants de l’UMT pourront obtenir un diplôme complémentaire estampillé Pegaso International University dans les trois filières dispensées par l’université tunisienne : droit, gestion et ingénierie. Ces licences et masters seront reconnus sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne et des pays du Commonwealth grâce à la certification au système européen de crédits pédagogiques (ECTS) du partenaire de Malte.


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Coût des diplômes encore inconnu

Les cours, en anglais ou en italien, seront disponibles sur une plateforme en ligne. L’UMT organisera les examens dans ses locaux. Elle accueillera également des sessions spéciales animées par les enseignants de Pegaso International University. Cette dernière est une filiale de la holding italienne Multiversity S.P.A., dirigée par Danilo Iervolino. Le coût de ces diplômes complémentaires – l’année scolaire classique coûte environ 2000 euros pour un étudiant – n’a pas encore été arrêté. Il dépendra notamment du nombre d’inscrits.

« Il s’agit pour nous de mettre un pied en Afrique, où l’enseignement supérieur est en plein essors, grâce à l’UMT », explique Giovanni Felice Di Prisco, responsable de Pegaso International University qui souhaite également proposer des formations dans les entreprises africaines.

Les familles sont rassurées car leurs enfants ne partent pas dès 17, 18 ans et cela leur coûte beaucoup moins cher. »

« C’est la première fois qu’en Tunisie, un établissement donnera une qualification reconnue à l’internationale [en attendant l’entrée en fonction de l’UFTAM, Ndlr]. Nous renforçons ainsi nos conventions à l’étranger », se félicite Jameleddine Ziadi, directeur de l’Université Montplaisir de Tunis.


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Quatre projets d’ouvertures sur le continent

Cette promesse de diplômes reconnus au nord de la Méditerranée est un atout supplémentaire pour la plus ancienne université privée tunisienne – elle a été fondée en 1993 – pour attirer les Subsahariens, qui constituent la moitié des quelque 650 étudiants inscrits cette année à l’UMT, répartie en une quinzaine de pays. Dans ce cadre, l’université s’est lancée, depuis 2016, dans l’ouverture d’établissements dans les pays africains dont sont originaires ses étudiants. L’UMT de Bamako est, pour l’instant, la pionnière, mais deux autres en République démocratique du Congo et au Cameroun suivront l’année prochaine. Des ouvertures au Niger et en Guinée sont également à l’étude.

Le principe est que les étudiants passent les premières années dans les antennes locales avant d’effectuer la dernière année (licence, master, diplôme d’ingénieur) à Tunis pour y obtenir le diplôme. « Les familles sont rassurées car leurs enfants ne partent pas dès 17, 18 ans et cela leur coûte beaucoup moins cher. Quant à nous, nous sommes sûrs du niveau des étudiants que nous accueillons à Tunis, ce qui n’est pas forcément le cas quand le recrutement se fait sur dossier », détaille Fethi Farhat, le président de l’UMT. Les programmes sont les mêmes entre les différentes UMT, avec des professeurs tunisiens venant régulièrement dispenser les cours dans les pays partenaires.



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JeuneAfrique

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