Disparition de Mathis : sa mère ouvre une cagnotte en ligne pour poursuivre les recherches

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Le petit garçon a disparu en 2011 à l’âge de 8 ans. Son père a été condamné à vingt ans de prison pour son enlèvement.

Elle refuse de perdre espoir. La mère de Mathis, enfant de 8 ans disparu en 2011 alors qu’il était gardé par son père, a lancé une cagnotte en ligne pour financer des recherches parallèles à celles des enquêteurs afin de le retrouver.

Le père de l’enfant, Sylvain Jouanneau, a été condamné en 2015 à 20 ans de prison pour avoir enlevé et séquestré son fils. Cet ancien cadre divorcé devenu maçon n’a jamais ramené son fils à sa mère le 4 septembre 2011, à Caen, comme il aurait dû le faire au terme de son droit de garde du week-end.

Arrêté trois mois plus tard près d’Avignon après avoir été aperçu à six reprises, toujours seul, il n’a jamais fourni la moindre indication sur le sort du garçon, répétant l’avoir confié à des tiers à l’étranger. Une instruction pour homicide est toujours en cours.

Lassée par l’absence de résultats, la mère de Mathis, Nathalie Barré, a lancé le 10 février une cagnotte sur Leetchi pour retrouver son fils, accompagnée du portrait de l’enfant vieilli. Plus de 1 200 euros ont déjà été récoltés ce mercredi.

« Il y a encore plein de pistes à explorer »

En 2015, la police avait lancé, sans succès, un appel à témoins avec cette même photo. Lancée en avril 2018, une pétition pour « redonner du souffle à l’enquête et obtenir des moyens financiers » a recueilli 89 000 signatures.

« J’ai confiance dans les enquêteurs mais malheureusement il n’y a plus beaucoup d’investigations, par manque de moyens », explique Nathalie Barré, qui regrette « de ne pas avoir de retour sur les actes d’investigation » et souhaite faire appel à un enquêteur privé. « On est en colère, on se dit qu’on va faire les choses par soi-même », poursuit-elle, jugeant qu’il y a « encore plein de pistes à explorer ».

Lors de son procès, Sylvain Jouanneau avait assuré ne jamais avoir tué son fils. Mais en 2010, il avait écrit à sa compagne d’alors : « C’est l’enfant de la haine. Il y a des gènes de sa mère en lui. Je ne peux pas faire de miracles. Si ça tourne mal, je ne m’en sens pas responsable. J’ai fait le deuil ».

Dans un brouillon de lettre, il avait aussi affirmé que son fils était « sous protection musulmane ». Mais les enquêteurs doutent de la véracité de cette « piste musulmane », même si le père s’est converti à l’islam. Des recherches ont été effectuées en vain, notamment au Maroc.

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