EXCLUSIF : La lettre ouverte au Président, d’un fils condamné à payer la meurtrière de son père

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C’est un homme totalement meurtri par la décision judiciaire qui vient de lui tomber dessus. L’homme est condamné à payer des dommages et interêts à la femme qui a tué son père. Jugée irresponsable de ses actes, elle a touché l’assurance vie et les différents contrats que son mari avait contracté. Pour Alexis, c’est un coup de massue.

En plus d’être attristé par la mort de son père, il se retrouver à payer les frais de justice, et une indemnités à celle qui a avoué l’assassinat de son mari mais qui a été déclarée irresponsable. Alexis s’est décidé à interpeller le président et la garde des sceaux dans cette lettre ouverte qu’il nous a confié. Pour Alexis, le combat est long, car il ne comprend pas, n’a plus confiance (comme tant d’autres) à la Justice Française. Qui est la réelle victime dans cette affaire ? Alexis y répond par cette lettre poignante.

Depuis cette décision qu’Alexis nous a communiqué , il a décidé d’écrire une lettre ouverte adressé au président et à la ministre de la justice.

Monsieur Emmanuel Macron, Madame Nicole Belloubet,

            Mon père a
été assassiné par la femme qu’il avait épousée en cachette de sa famille.

Usé par des maladies il est tombé sous le joug d’une
jeunesse sans beauté qui l’a abusé, spolié et isolé des siens.     

            Celle-ci,
Michelle Missegue le 25 mars 2015 aurait entendu « des voix » et lui a
planté deux coups de couteau dans le cœur avant d’égorger son chat et son chien.

            Depuis, ma mère et moi-même vivons un enfer juridique et administratif.

            La juge
d’instruction Fabienne Averty a refusé toutes nos demandes en vue d’une
recherche sérieuse de la vérité. Nous nous sommes battus et même ruinés en
avocat pour finalement être confrontés à l’irresponsabilité pénale de
l’assassin « due » à sa schizophrénie. Cette même juge me disait
qu’en France on ne peut hériter de sa victime. Au sordide s’est ajoutée
l’incompétence.

            Personne ne nous a aidés et les fonds
d’indemnisations ont refusé toute participation aux frais de justice. Je ne
suis pas considéré comme victime ou famille de victime semble-t-il.

            Toutes nos
démonstrations concernant le profil intéressé et crapuleux de cette tueuse
n’ont servi à rien. Seul son état psychiatrique a été pris en considération. Je
n’ai vu que la suffisance des gens de loi envers nous. Et l’incompétence de nos
avocats d’alors.

            L’inhumanité de ce système est si folle que j’ai reçu des injonctions de payer la taxe d’habitation de mon père mort deux ans auparavant et de son assassin. Je ne vais pas, ici, faire la liste de tout ce que j’ai dû affronter comme ignominies absurdes, indécentes et immorales.

            J’apprends
par huissier que l’état français par le biais de son administration judiciaire
en la personne du président Paul Roubeix me condamne à dédommager l’assassin de
mon père.

            J’avais entrepris
une action judiciaire pour indignité afin que la tueuse n’hérite pas de la
personne qu’elle a assassiné. Qu’il demeure un semblant de décence et que le
fruit du travail d’une vie, celle de mon père ne revienne pas à son assassin.

            Le juge estime donc une meurtrière « digne » d’hériter de sa victime et ME condamne.

            Aujourd’hui
en France on peut déshériter ses enfants de fait, en manœuvrant par le biais de
donation au dernier vivant. On peut assassiner et hériter de sa victime.

On condamne le fils d’une victime à verser des
dédommagements à l’assassin de son père.

            La justice française usurpe le nom d’un principe philosophique et morale vertueux pour une action juridique antinomique à elle-même. Elle ajoute à la souffrance des victimes et soutient les actes des nuisibles. Elle en devient complice.

            Marc
Leveillé, est mort dans l’indifférence quasi générale, assassiné de façon
sordide et intéressé par Michelle Missegue qui demande à faire valoir ses
droits à la succession depuis son asile psychiatrique, encouragé par ses
conseils et entourages.

            Et c’est moi que l’on condamne ?

            Voilà
comment on traite les victimes et leurs familles pendant que l’on « soigne »
des assassins incurables au frais du contribuable. C’est abject. 

            Il est de votre pouvoir et de votre responsabilité que cela change.

            J’ai honte
pour mon pays et sa justice. Vous savez pourquoi et si vous ne faîtes rien,
vous ne pourrez dire que vous ne saviez pas.

L’histoire en Bref :

Les faits s’étaient déroulés en mars 2015 à Saint-Laurent-de-la-Prée, près de Rochefort, en Charente-Maritime. Ce jour là, Michelle Missegue a assassiné son mari Marc Leveillé, 75 ans, de deux coup de couteau portés au poumon et au foie. Puis elle s’en est pris à la chienne et à la chatte de la famille en les tuant chacune de 4 coups de couteau. Le lendemain midi, elle sera retrouvée prostrée au fond de son jardin par les policiers. Son sac, qu’elle serrait fort sur sa poitrine, contenait une procuration bancaire et une assurance vie signées par son mari. Après un an et demi de détention provisoire, Michelle Missegue est déclarée irresponsable pénalement lors de son procès en juin 2017, et internée à l’hôpital psychiatrique de La Rochelle, où elle réside toujours. 

Alexis Leveillé, le fils de Marc Leveillé, a ensuite appris que son père avait signé une déclaration de donation au dernier vivant en décembre 2008 au profit de sa femme (la belle-mère d’Alexis Leveillé) qui l’a ensuite assassiné. L’auteure des faits hérite donc de la totalité de la fortune de son mari estimée à un million d’euros. Alexis Leveillé a alors déposé en 2017 un recours en ingratitude, mais sa demande a été déboutée par le Tribunal, compte tenu de l’irresponsabilité pénale de l’auteure des faits. “La personne jugée ingrate doit posséder l’intégrité de ses facultés intellectuelles lorsqu’elle attente à la vie du donateur. Or la justice a décidé que ce n’était pas le cas. On a donc du mal à concevoir qu’un assassinat, qui suppose une préméditation, puisse être commis sans avoir conscience de ses actes.” a indiqué Maître Avi Bitton, l’avocat d’Alexis. 

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