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Avionneurs et équipementiers présents au Salon du Bourget estiment que le moyen-courrier pourra revoler cet été, calendrier que l’entreprise américaine refuse de commenter.
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Le Boeing 737 Max devrait être à nouveau autorisé à voler début août, font savoir avionneurs et équipementiers présents au Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget (jusqu’au 23 juin). Interrogé, l’avionneur de Seattle « se refuse à tout commentaire », précisant qu’il n’a pas encore soumis à l’Agence fédérale américaine de l’aviation (FAA) les modifications de logiciel de stabilisation MCAS, impliqué dans les deux accidents qui ont causé la mort de 346 passagers et membres d’équipages.
Le 737 Max, immobilisé depuis le 13 mars, devrait recevoir prochainement la certification de l’agence américaine de l’aviation (FAA) puis celle de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). En revanche, la Chine, qui fut l’une des premières à clouer le Max au sol, pourrait tarder à accorder son feu vert à l’appareil. Boeing redoute notamment que Pékin se serve des procédures de certification de son 737 Max pour opérer un transfert de technologies forcé.
Selon l’avionneur américain, après « son retour en service, le 737 Max sera l’un des avions les plus sûrs au monde ». Boeing a confirmé, lundi 17 juin, qu’il « travaille avec l’Agence américaine de l’aviation et les autres autorités dans le monde ». L’avion « a été peigné dans tous le sens », confirme un équipementier, façon de signifier, cette fois, le sérieux avec lequel l’avionneur et l’autorité de régulation ont testé le nouveau dispositif mis au point par Boeing.
Une production fortement réduite
Le retour en vol du 737 Max sera un véritable soulagement pour Boeing comme pour toute la chaîne de fournisseurs qui équipe l’appareil. Ces derniers mois, l’avionneur avait dû réduire ses cadences de production. Depuis avril, il ne sort plus que quarante-deux Max par mois des chaînes d’assemblage de Seattle contre cinquante-deux auparavant. Dans la foulée, les fournisseurs avaient, eux aussi, ralenti leur tempo pour s’adapter au rythme fixé par Boeing. Safran, fournisseur exclusif des moteurs du Max, en partenariat avec l’américain General Electric, ne produit plus que vingt-cinq moteurs par semaine contre une trentaine auparavant.
Mais cette remise en service ne pourra être que progressive. Les pilotes du moyen-courrier de Boeing devront être formés sur simulateur avant de prendre les commandes de l’avion. Or, les simulateurs intégrant le logiciel MCAS seraient une denrée rare. Selon certaines sources, il n’en existerait, par exemple, que quatre en Europe.
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