le militant prodémocratie Joshua Wong libéré de prison

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Il a aussitôt appelé la chef de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam, à démissionner et condamné le fait que les forces de l’ordre aient fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 05h07, mis à jour à 07h32

Temps de Lecture 2 min.

Joshua Wong, au centre avec une chemise blanche, est sorti en marchant de l’Institut correctionnel Lai Chi Kok, où ses partisans l’attendaient avec une foule de reporters.
Joshua Wong, au centre avec une chemise blanche, est sorti en marchant de l’Institut correctionnel Lai Chi Kok, où ses partisans l’attendaient avec une foule de reporters. TYRONE SIU / REUTERS

Joshua Wong, le leader étudiant qui était devenu en 2014 le visage du mouvement prodémocratie à Hongkong, a été libéré de prison lundi 17 juin. Il n’a pas attendu pour s’exprimer sur les revendications des manifestants, qui étaient deux millions dans les rues dimanche pour rejeter le projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine.

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Il a ainsi appelé la chef de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam, à démissionner. « Elle n’est plus qualifiée pour être la dirigeante de Hongkong », a déclaré M. Wong aux journalistes à sa sortie de l’Institut correctionnel Lai Chi Kok. « Elle doit assumer ses responsabilités et démissionner. »

Il a également condamné le fait que les forces de l’ordre aient fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc lors de la manifestation de mercredi, qui a été la plus violente dans l’ex-colonie britannique depuis sa rétrocession à la Chine, en 1997.

« Quand j’étais en prison, j’ai vu Carrie Lam pleurer en direct à la télévision. Tout ce que je peux dire est que quand elle versait des larmes, les citoyens hongkongais étaient en train de verser leur sang à Admiralty [nom du quartier où s’est déroulée la violente répression policière mercredi]. »

Le militant, âgé de 17 ans au début des manifestations prodémocratie de 2014, avait été condamné en janvier 2018 à une peine de trois mois d’emprisonnement pour ne pas avoir respecté une ordonnance judiciaire exigeant l’évacuation d’un campement érigé durant ce mouvement. Il n’avait alors passé que six jours derrière les barreaux avant d’être libéré sous caution en attendant l’examen de son appel. A la mi-mai toutefois, un juge d’appel avait ordonné son retour en détention, tout en réduisant sa peine à deux mois d’emprisonnement. Il était éligible à une libération anticipée pour bonne conduite et rien ne laisse penser que sa sortie de prison soit liée aux manifestations actuelles.

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« Loi maléfique »

« Après avoir quitté la prison, je vais également me battre avec tous les Hongkongais contre la loi maléfique sur l’extradition vers la Chine », a-t-il dit.

Selon ses détracteurs, le projet de loi placerait la population à la merci du système judiciaire de Chine continentale, opaque et sous influence du Parti communiste. Les milieux d’affaires craignent que la réforme nuise à l’image internationale et l’attractivité du centre financier.

Si la menace de l’autorisation des extraditions a été la raison première des rassemblements de protestation la semaine dernière, ceux-ci se sont aussi progressivement mués en une nouvelle manifestation de la défiance populaire contre l’exécutif hongkongais pro-Pékin et contre la Chine elle-même.

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