Éducation: les Fortified Learning Environment Schools prévues en janvier

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La mesure budgétaire vise à aider les enfants vulnérables à améliorer leurs performances scolaires.

La mesure budgétaire vise à aider les enfants vulnérables à améliorer leurs performances scolaires.

Transformer 50 écoles primaires en Fortified Learning Environment Schools est un objectif pour janvier 2020. Une mesure saluée par des «stakeholders».

Encourager un système éducatif plus inclusif. Dans cette optique, le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth, a annoncé, lors de son discours budgétaire lundi, que Rs 50 millions seront allouées à la transformation de 50 écoles primaires en Fortified Learning Environment Schools avec le soutien d’organisations non gouvernementales (ONG). Cette mesure devrait être mise en œuvre dès janvier 2020, réagit Menon Munien, responsable des écoles de la Zone d’éducation prioritaire (ZEP) au ministère de l’Éducation.

Le cadre indique que cette mesure a été prise après des discussions avec le National Economic and Social Council. «Nous avons toujours su qu’afin de combattre la pauvreté il faut faire un travail au niveau de l’éducation», explique-t-il.

Comment se fera la concrétisation de cette annonce budgétaire ? Menon Munien souligne que 50 écoles situées dans les zones de pauvreté seront d’abord choisies. Les élèves qui feront partie de ces Fortified Learning Environment Schools seront ceux dont les résultats académiques ne franchissent pas un taux de réussite de 50 %.

«Les ONG, pour leur part, entreront en jeu par rapport à l’autre mesure budgétaire qui y a trait.» Celle-ci stipule que Rs 10 millions seront déboursées par la National CSR Foundation pour la mise en place d’une Fortified Learning Environment Unit. «Une unité qui aidera à réfléchir pour savoir comment et quoi faire dans le but de transformer ces écoles en janvier 2020», affirme le responsable des écoles ZEP.

Sheila Bappoo en faveur d’un suivi

La transformation de 50 écoles primaires en «Fortified Learning Environment Schools» est une mesure que Sheila Bappoo, ancienne ministre de la Sécurité sociale, dit approuver. «Le combat contre la pauvreté a été un axe principal que ce soit pour le gouvernement de Navin Ramgoolam ou pour le gouvernement actuel. Consolider l’éducation des familles pauvres est sans doute une bonne décision», déclare-t-elle. Toutefois l’ancienne ministre prévient qu’il faut faire un travail avant et après la mise en application de cette mesure. «C’est seulement une annonce pour l’instant. Mais il faut prendre en considération plusieurs choses avant que cela soit mis à exécution. Quelles seront ces 50 zones ? Qui seront ces ONG qui vont être choisies ? Il faut savoir si les personnes des ONG sont oui ou non des gens formés dans l’éducation des enfants démunis et en difficulté. Et par la suite, si ces ‘Fortified Learning Environment Schools’ voient le jour, il sera aussi important de faire une évaluation pour savoir si cela a vraiment aidé les enfants», exhorte Sheila Bappoo.

Ce qu’attend le corps enseignant de l’Académie des professeurs

Le Premier ministre a annoncé, lors de la présentation du Budget 2019-2020 lundi, qu’une académie sera instituée pour le corps enseignant. Mis à part le Mauritius Institute of Education (MIE), l’établissement diplômant de formation des enseignants basé à Réduit, cette académie aidera à la formation des professeurs. Des enseignants se posent cependant des questions sur le fonctionnement de ce projet. Des syndicalistes, du primaire et du secondaire, nous partagent leurs attentes.

D’emblée, Ally Yearoo confie qu’il attend beau- coup de cet établissement à venir. Le secrétaire de l’Education Officers’ Union s’insurge contre les «enseignants marrons», soulignant que beaucoup d’individus qui n’ont pas de formation d’enseignant dispensent des cours particuliers à des élèves. «Comment ça se fait ? Des enseignants étudient, se démènent afin de se qualifier pour leur poste et des charlatans profitent plus qu’eux. Ce que j’attends de cette académie c’est qu’elle forme et certifie les futurs professeurs afin qu’ils puissent dispenser des cours aux élèves après les heures de classe en toute légalité. Nous devons lutter contre les malhonnêtes», réclame Ally Yearoo.

De plus, le secrétaire de l’Education Officers’ Union fait une requête pour que cette institution forme les futurs enseignants à identifier et à gérer les cas spéciaux parmi leurs élèves. «Les enseignants doivent apprendre à identifier les ‘lag-behind’ dans leurs classes afin de les encadrer adéquatement. Chaque élève a sa propre vitesse d’assimilation lorsqu’il étudie. Il faudrait savoir les encadrer et motiver.»

Du côté de l’Union of Private Secondary Education Employees, Munsoo Kurrimbaccus espère que l’académie sera en relation constante avec le public et les enseignants. «Le MIE est déjà en charge de la majorité des responsabilités. L’académie devra adopter une autre approche», implore le secrétaire du syndicat. Le but, selon lui, est de détecter ensemble les failles afin de les combler. «Nous, les enseignants, nous savons quelles sont difficultés que nous rencontrons.»

Munsoo Kurrimbaccus réclame qu’une «bottomup approach» soit adoptée. «Afin de mieux lutter contre les problèmes auxquels le corps enseignant et les élèves font face, il nous faut trouver un consensus, et non seulement réaliser un nouveau dessein», ajoute-t-il.

Plus loin, l’espoir se lit dans la voix de Vinod Seegum, président de la Government Teachers Union. Par le biais de ce nouveau projet, il souhaiterait que les agents de l’éducation travaillent de concert et que l’académie soit un pont entre les diverses parties prenantes du secteur, par exemple le Mauritius Examinations Syndicate (MES) et le MIE. «Nous avons souvent des soucis de communication et de coordination entre le ministère, le MIE, le MES et les universités», soutient Vinod Seegum.

Le syndicaliste trouve que le MES et le MIE ne communiquent pas assez. «Le MIE prépare les manuels scolaires et le MES, les test papers. Après publication, nous trouvons que le contenu des manuels ne concorde pas avec les questions dans les exam papers», s’exclame le président de la Government Teachers Union.

«Il faut un consensus, et non seulement réaliser un nouveau dessein.»

Au chapitre de la formation, Vinod Seegum fait ressortir que l’académie serait le lieu propice afin de former les instituteurs. Ce mois-ci, le cours de Bachelor in Education débutera. «Nous attendions ce cours depuis plus de 31 ans», lâche Vinod Seegum. «Grâce à la formation du Bachelor in Education, les enseignants du primaire qui ont un degree en poche pourront suivre une formation afin d’avoir l’opportunité d’enseigner jusqu’au grade 9.»


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Lexpress

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