Strava, l’application pour sportifs, veut devenir rentable en 2020

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La société californienne ne lèvera plus de fonds tant qu’elle ne sera pas devenue bénéficiaire. Le nombre de ses utilisateurs, 41 millions à ce jour, continue à croître rapidement.

Par Publié aujourd’hui à 10h26

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Le logo de Strava au siège social de l’entreprise californienne, à San Francisco, le 13 mars 2018.
Le logo de Strava au siège social de l’entreprise californienne, à San Francisco, le 13 mars 2018. David Ingram / REUTERS

Encore un effort ! Les utilisateurs de l’application Strava, qui permet aux sportifs d’enregistrer leurs performances, doivent régulièrement se faire cette remarque pour établir de nouveaux records ou battre ceux d’autres utilisateurs. Mais la société californienne peut s’appliquer ce conseil à elle-même.

Dix ans après sa création, la compagnie s’est fixé un objectif : devenir enfin rentable. Jusque-là, elle s’est financée par des levées de fonds, pour un montant d’un peu plus de 40 millions de dollars (35 millions d’euros). Elle n’envisage donc pas de nouveau tour de table tant qu’elle n’aura pas fait la preuve de sa rentabilité. « Il y a cinq ans, pour lever des fonds, il fallait surtout afficher un bon rythme de croissance. Aujourd’hui, il faut prouver que vous réussissez à avoir des résultats », explique Michael Horvath, l’un des cofondateurs.

L’objectif paraît atteignable. Bien que Strava continue à faire grossir rapidement ses effectifs, ses dépenses sont couvertes à 85 %. Quant au nombre des utilisateurs, il continue à croître rapidement : ils seraient 41 millions à ce jour, un chiffre qui augmente actuellement au rythme d’un million par mois. Dans ces conditions, la compagnie américaine estime pouvoir devenir bénéficiaire d’ici à la fin de l’année 2020.

Strava peut s’appuyer sur les abonnements souscrits par ses clients pour obtenir des fonctionnalités premium (entraînement personnalisé, analyse des courses, etc.). Même si seul un dixième de ses utilisateurs recourt à ces services payants, cela génère 80 % des revenus de l’entreprise.

Parallèlement, la société a développé deux autres activités. La plus rentable, Strava Business, permet à des marques de venir parrainer des compétitions dans l’application ou d’y présenter leurs produits. Cette proposition rencontre un succès certain : elle assure aujourd’hui 15 % des revenus de la compagnie et affiche un taux de croissance (+ 200 %) bien supérieur à celui du chiffre d’affaires global (+ 30 %).

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Concurrence pléthorique

Enfin, Strava propose aussi ses services à des municipalités. Elle met à leur disposition des données anonymisées de ses utilisateurs pour les guider dans leur choix d’aménagement du territoire. Ainsi, en Floride, plusieurs villes se sont appuyées sur cette matière pour calibrer la largeur de nouvelles pistes cyclables. Mais de l’avis même de M. Horvath, cette activité n’est pas appelée à être un des piliers de l’entreprise dans l’avenir.

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