mieux vaut le Brexit que Corbyn

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Le leader des travaillistes était le seul prétendant à vouloir un deuxième référendum sur le Brexit. Il a été écarté de la course au poste de premier ministre.

Par Publié aujourd’hui à 05h02

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Des affiches en opposition à Theresa May et Jeremy Corbin, près du Parlement à Londres, le 3 avril.
Des affiches en opposition à Theresa May et Jeremy Corbin, près du Parlement à Londres, le 3 avril. TOLGA AKMEN / AFP

Signe de ces temps de repli britannique : sur les dix candidats qui ont été autorisés, lundi 10 juin, à concourir pour remplacer Theresa May à la tête du parti conservateur – et donc comme premier ministre –, huit sont d’ardents partisans du Brexit ; les deux autres sont des proeuropéens modérés mais n’ont pas la moindre chance d’être choisis ; le seul prétendant qui prônait un deuxième référendum sur le Brexit n’a pas obtenu les huit parrainages de députés requis pour participer à la course.

Lancée de fait par la démission de Mme May, vendredi 7 mai, de la direction des Tories, la compétition ressemble déjà à un jeu de massacre où l’enjeu du jour, la place du Royaume-Uni dans l’Europe, n’est guère débattu. La bataille qui doit aboutir à l’intronisation d’un nouveau premier ministre à la fin juillet, se livre principalement entre trois candidats : l’ancien ministre des affaires étrangères Boris Johnson, son successeur Jeremy Hunt, et le ministre de l’environnement Michael Gove.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le départ de Theresa May de la direction du Parti conservateur ouvre la voie à Boris Johnson

Michael Gove piégé sur son passé

Michael Gove, considéré comme l’adversaire principal du favori Boris Johnson, a trébuché ce week-end sur un grand classique des campagnes électorales anglo saxonnes : son expérience de la drogue. Une confidence d’une ancienne collaboratrice rapportée dans un article du Daily Mail l’a contraint à reconnaître qu’il avait pris de la cocaïne « à plusieurs reprises » lorsqu’il était journaliste, voici une vingtaine d’années. Ses excuses – « Je le regrette profondément. Les drogues abîment des vies » – n’ont pas suffi. Le Mail a ressorti un article de lui datant de la même époque, où il dénonçait la complaisance à l’égard de la drogue dans les milieux branchés de Londres. Ministre de l’éducation puis de la justice, il a prôné la plus grande fermeté. Traité d’« hypocrite », M. Gove, leader avec Boris Johnson de la campagne pro Brexit au référendum de 2016, a désormais bien du mal à faire entendre ses piques contre son ancien partenaire qu’il est le seul à appeler « Monsieur Johnson », ainsi que sa propre position modérée, acceptant un report du Brexit à la fin de 2020.

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