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Plusieurs musiciens sud-coréens mis en cause par d’anciens camarades de classe se voient contraints d’interrompre leur carrière.
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Après les agressions sexuelles, de nouvelles affaires viennent faire tomber les stars de la pop sud-coréenne. Relatives au harcèlement scolaire, cette fois. Le 24 mai, Yoo Young-hyun, membre du groupe Jannabi, a été contraint d’arrêter sa carrière. Le musicien venait d’admettre les accusations portées quelques jours plus tôt contre lui par un ancien camarade de classe.
Selon ce dernier, le musicien de 27 ans l’a harcelé quand les deux fréquentaient le même établissement. « J’ai vécu l’enfer au printemps et à l’été, au lycée, il y a onze ans. J’étais harcelé parce que j’avais des difficultés à m’exprimer », raconte la victime, qui accuse Yoo Young-hyun et ses camarades de l’avoir maltraité en lui couvrant notamment la tête avec un sac en plastique. Ces maltraitances l’ont obligé à changer de lycée et à suivre une thérapie.
« Voir l’auteure de violences à l’école se présenter fièrement à la télévision avec une image propre et brillante est vraiment dégoûtant. » Une victime
Début mai, Yoon Seo-bin, figure du télé-crochet local « Produce X 101 », en a été chassé, lui aussi après des révélations de harcèlement quand il était lycéen. Son agence artistique, JYP Entertainment, a résilié son contrat dès que les allégations ont été formulées. Quant à la carrière de la chanteuse Hyolyn, elle pourrait connaître une longue parenthèse. L’une de ses camarades de collège l’a accusée de l’avoir harcelée pendant trois ans.
En 2018, cette dernière avait tenté d’obtenir des excuses en adressant directement un message à la chanteuse sur son compte Instagram. « Je trouve qu’il n’y a pas de justice dans ce monde puisque l’agresseur vit confortablement et que la victime ne peut que constater son succès grandissant », écrivait-elle. Ce message était resté sans réponse.
Elle a rendu l’affaire publique le 25 mai dans un post sur le populaire portail Nate Pann, titré : « Violence scolaire, moi aussi, je tremble ». Vols, coups, remarques désobligeantes, la victime décrit l’attitude de celle dont le vrai nom est Kim Hyo-jung. Elle se dit encore « stupéfaite » de ne pas s’être « suicidée pendant ces trois années ». C’était il y a quinze ans, mais la victime affirme n’avoir jamais pu oublier ces moments qui la perturbent encore aujourd’hui, notamment quand elle voit la chanteuse à la télévision ou l’entend à la radio. « Voir l’auteure de violences à l’école se présenter fièrement à la télévision avec une image propre et brillante est vraiment dégoûtant. »
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