en 1994, 18 vétérans du Débarquement racontaient au « Monde » leur 6 juin 1944

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Américains, Britanniques, Canadiens, Français, Allemands… les témoignages de ces soldats retrace un récit polyphonique de ce jour crucial de l’histoire.

Le 6 juin 1944, des dizaines de milliers de jeunes soldats débarquaient sur les côtes normandes pour prendre d’assaut la citadelle Europe alors sous le joug du nazisme. Ils avaient 18 ans, 20 ans, 28 ans ; ils venaient du Canada et des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Belgique, de Pologne, de Norvège, de France aussi, afin, leur écrivait le général Eisenhower, de « balayer la tyrannie qui s’exerce sur les peuples opprimés d’Europe ». Postés sur le fameux mur de l’Atlantique, des soldats allemands, guère plus âgés qu’eux, les ont affrontés dans une bataille aux allures de carnage.

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Les survivants du Jour J s’en souviennent avec une précision stupéfiante. En 1994, Le Monde en a rencontrés, au Canada, en Allemagne, aux Etats-Unis afin qu’ils racontent, cinquante ans après, leur histoire personnelle du jour J. Le doute, le courage, la peur, l’ébranlement de la foi ou son réconfort, les révoltes, les écorchures, les remords aussi. Jess Weiss ne pouvant oublier le cauchemar d’Omaha Beach ; Hans von Luck s’interrogeant toujours sur le retard de l’ordre allemand de contre-attaque, André Héricy racontant le sabotage de la ligne de train Caen-Laval, le présentateur phare de la BBC de l’époque, John Snagge, relatant l’annonce publique du débarquement allié lancé quelques heures plus tôt…

Ce sont tous ces témoignages, recueillis par notre journaliste Annick Cojean et qui forment un récit polyphonique, que nous republions le 6 juin 2019, soixante-quinze ans après ce fameux « jour le plus long ».

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