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Le centre-gauche retrouve la majorité après quatre années passées dans l’opposition. L’extrême droite du Parti du peuple danois s’est effondrée.
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Les sondages l’annonçaient depuis près de deux ans. A l’issue des élections législatives, mercredi 5 juin, le centre-gauche retrouve la majorité au Danemark, après quatre années passées dans l’opposition. Une victoire qui devrait permettre aux sociaux-démocrates et à leur leader Mette Frederiksen de prendre la tête du prochain gouvernement, même si les négociations au sein de la nouvelle majorité s’annoncent déjà compliquées.
Avec 25,9 % des voix, le Parti social-démocrate enregistre son meilleur score depuis 2001 et arrive en tête au niveau national, mais également dans plus de la moitié des districts électoraux. Visiblement émue, Mette Frederiksen, la dernière à prendre la parole mercredi soir, a salué une « victoire historique » de la gauche. Elle a annoncé qu’elle ne souhaitait pas d’une coalition gouvernementale, mais voulait former un gouvernement purement social-démocrate qui travaille avec des majorités de projet. « Il n’y a pas un seul parti avec lequel nous pourrons tout faire », a-t-elle justifié.
De fait, elle va devoir composer avec trois formations, dont deux enregistrent une forte progression. Le Parti social-libéral (Radikale Venstre), dirigé jusqu’en 2014 par la commissaire européenne au commerce Margrethe Vestager, double son score, avec 8,6 % des voix. Même chose pour le Parti socialiste du peuple, qui obtient 7,7 % des votes. Les écologistes de la Liste de l’unité reculent légèrement à 6,9 % des voix, au terme d’une campagne où la question du réchauffement climatique a pourtant été centrale, forçant la plupart des partis à s’engager.
Au total, le « bloc rouge » remporte 91 des 179 mandats à Christansborg, le siège du Parlement danois. Ses alliés, toutefois, refusent de livrer un chèque en blanc à Mette Frederiksen. Le très bon résultat des sociaux-libéraux les place en position favorable : une situation qui fait renaître le spectre de 2011 pour les sociaux-démocrates. Ils n’ont pas oublié l’humiliation subie lors des négociations remportées par Margrethe Vestager, qui a ensuite imposé sa politique économique jusqu’à son départ pour Bruxelles.
Regagner la confiance de l’électorat populaire
Entre les partenaires, les points de conflits sont nombreux. En tête : la politique migratoire. Les sociaux-libéraux ainsi que la Liste de l’unité exigent des assouplissements à la législation adoptée avec le concours des sociaux-démocrates depuis quatre ans. Durant la campagne électorale, Mette Frederiksen s’y est fermement refusée. Elle a même assuré qu’elle était prête à renoncer au poste de premier ministre, si elle ne pouvait mener la politique restrictive défendue par son parti depuis 2015.
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