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En vue de la présidentielle d’octobre 2020, la Côte d’Ivoire doit chasser les vieux démons qui fragilisent la paix dans le pays. Seule la transparence du jeu politique permettra d’éviter de nouvelles violences postélectorales.
Il est clair qu’en Côte d’Ivoire l’un des enjeux de la présidentielle d’octobre 2020 sera la préservation de la paix. Une paix qu’a tenté d’instaurer le président Alassane Ouattara depuis son investiture officielle, en mai 2011. Une paix néanmoins émaillée de violences dans plusieurs circonscriptions lors des scrutins locaux d’octobre 2018. Certains vieux démons n’ont pas totalement disparu. Ils sommeillent dans cet électeur tenté d’user de la violence, dans ce candidat qui risque de se faire acheter, dans ce fonctionnaire de la Commission électorale indépendante (CEI) susceptible de se laisser corrompre.
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