« A droite, Nétanyahou est un leader que personne ne remet vraiment en cause »

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Le ministre de la coopération régionale, Tzachi Hanegbi, explique pourquoi le Likoud a préféré organiser de nouvelles élections en septembre.

Propos recueillis par Publié aujourd’hui à 19h54, mis à jour à 20h11

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Le ministre israélien de la coopération régionale, Tzachi Hanegbi (à gauche), ici en juillet 2017 au côté de l’Américain Jason Greenblatt et du Palestinien Mazen Ghoneim.
Le ministre israélien de la coopération régionale, Tzachi Hanegbi (à gauche), ici en juillet 2017 au côté de l’Américain Jason Greenblatt et du Palestinien Mazen Ghoneim. RONEN ZVULUN / REUTERS

Le ministre israélien de la coopération régionale, Tzachi Hanegbi, fait partie des proches du premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Ce cadre du Likoud, au ton placide, est l’un des responsables les plus rompus aux situations de crise, comme celle provoquée par la dissolution de la Knesset, mercredi 29 mai. M. Nétanyahou a échoué à former une coalition de gouvernement, un peu plus d’un mois après les législatives d’avril.

Tzachi Hanegbi évalue, dans un entretien au Monde, l’état des forces à droite, dans la perspective des nouvelles élections prévues pour le 17 septembre.

Pourquoi avez-vous échoué à former une coalition autour de Benyamin Nétanyahou ?

Avec un député de plus, on aurait évité cette issue et la dissolution. On avait soixante mandats sans Avigdor Lieberman. C’est un manque de chance, il n’en manquait qu’un de plus. Le problème vient du fait que cette fois on n’avait pas de moyens de pression, car contrairement au passé l’opposition de gauche et du centre ne voulait pas nous rejoindre, en raison des problèmes judiciaires de Nétanyahou. On n’avait pas d’alternative, ce qui a conduit les petits partis à revoir leurs demandes à la hausse.

En 2015, on avait bâti une majorité de 61 députés [sur 120]. Puis au bout de deux ans dans l’opposition, Lieberman avait fini par nous rejoindre. Il pense à présent qu’il a davantage intérêt à se positionner à l’extérieur. C’est un démissionnaire en série. Il était écrit qu’il utiliserait son pouvoir pour empêcher la formation d’une coalition de droite, sous n’importe quel prétexte. Le texte sur la conscription des ultra-orthodoxes est bon. On l’avait adopté en première lecture [en juillet 2018], on a approuvé l’idée qu’il soit à nouveau présenté devant les députés. La seule chose que voulaient les haredim [les partis ultra-orthodoxes], c’était que les quotas annuels de recrutement [dans l’armée] ne soient pas fixés dans la loi, mais déterminés par le gouvernement. Ils avaient avalé le reste.

Pourquoi ne pas envisager un autre candidat pour former une majorité ?

A droite, Nétanyahou est un leader que personne ne remet vraiment en cause. Certains ont leurs ambitions, et aimeraient que la voie vers le sommet soit plus dégagée. Mais la base du Likoud, à une écrasante majorité, soutient Nétanyahou et pense que c’est le bon dirigeant pour Israël, qui correspond à cette époque. Gideon Saar [vu comme un rival potentiel de M. Nétanyahou, qui a critiqué l’idée d’une immunité votée contre les enquêtes judiciaires] a émis des réserves polies. Mais aucun des autres députés du parti ne l’a suivi. Il a donc compris que nous nous rangions derrière le premier ministre en ces temps difficiles.

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