Coup d’envoi du mercato pour les plus hauts postes de l’UE

0
145

[ad_1]

Un compromis doit être présenté d’ici trois semaines pour la délicate succession de Jean-Claude Juncker, qui oppose en creux le président français Emmanuel Macron à la chancelière allemande Angela Merkel.

Par , et Publié aujourd’hui à 05h08

Temps de Lecture 7 min.

Article réservé aux abonnés

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles (Belgique), le 28 mai.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles (Belgique), le 28 mai. YVES HERMAN / REUTERS

Ceux qui espéraient – ou craignaient – une grosse bagarre européenne, une crise de couple franco-allemande étalée au grand jour, en seront pour leurs frais. Pour ce premier sommet bruxellois post-élections, mardi 28 mai, les 28 chefs d’Etat et de gouvernement (même la Britannique Theresa May avait fait le déplacement), se sont gardés d’éliminer d’emblée de possibles candidats pour les plus hauts postes de l’Union européenne (UE). Pour ce premier tour de chauffe d’un mercato qui s’annonce historiquement complexe, ils ont préféré parler méthode et calendrier. « L’ambiance était bonne, c’était une répétition générale », souligne un diplomate proche des discussions.

Sont en effet remis en jeu, la présidence de la Commission – Jean-Claude Juncker cédera son fauteuil théoriquement à la fin octobre –, la présidence du Conseil, celle du Parlement européen et le poste de Haut représentant pour la diplomatie. La question du remplacement de Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), viendra « dans une seconde vague de nominations », a précisé la chancelière Angela Merkel mardi soir, à l’issue d’un dîner relativement court au regard des normes bruxelloises : il n’a duré que trois heures.

« La discussion a été très fructueuse et harmonieuse », a confirmé Mme Merkel. « Nous souhaitons d’ici au 21 ou 22 juin [lors du prochain Conseil européen] que les dirigeants de l’Union soient en mesure de faire une proposition de candidat pour la Commission, le Parlement [ce dernier devra l’approuver à la majorité absolue]. Nous avons donné mission à Donald Tusk [président du Conseil], de lancer une concertation entre le Conseil et le Parlement », a détaillé la chancelière. « Nous devons montrer que nous sommes capables d’agir et nous devons nous garder de trop blesser ceux qui ne seront pas d’accord avec notre choix, car nous aurons à trouver un accord unanime, au Conseil, sur le futur budget commun pluriannuel [2021-2027] », a-t-elle aussi prévenu.

Six dirigeants européens ont été chargés de trouver un compromis dans les trois semaines qui viennent : le camp des libéraux (dont Emmanuel Macron) a mandaté Charles Michel, premier ministre belge et Mark Rutte, son collègue néerlandais, pour mener à bien cette tâche. Les sociaux-démocrates ont choisi le Portugais Antonio Costa et l’Espanol Pedro Sanchez. Et les conservateurs ont désigné le croate Andrej Plenkovic et le letton Krisjanis Karins.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: