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La droite conservatrice et les sociaux-démocrates n’auront que 44 % des sièges dans le prochain Parlement européen. Un déclin au profit de l’extrême droite, des libéraux et des écologistes.
Jamais le Parlement européen n’avait été si morcelé qu’au lendemain du scrutin de mai 2019. Pour la première fois depuis la première élection européenne au suffrage universel, en 1979, les deux grands partis de droite et de gauche ne détiennent pas de majorité absolue dans l’assemblée de Strasbourg. Les dernières estimations placent la droite conservatrice (PPE) légèrement devant les sociaux-démocrates (S&D), avec respectivement 177 et 150 des 751 sièges.
Avec plus de 110 sièges, l’extrême droite réalise une percée historique et devient la troisième force politique du Parlement, alors que la droite nationaliste et souverainiste recule. Reste à savoir comment ces forces eurosceptiques pourront s’entendre dans la future tectonique parlementaire, alors qu’elles étaient divisées en trois groupes distincts lors de la précédente législature.
Libéraux et écologistes devraient jouer un rôle pivot dans le futur Parlement européen
Les centristes et les libéraux progressent également fortement, en partie grâce à la vingtaine de sièges remportés en France par la liste macroniste alliant La République en marche et le MoDem. Tout comme les écologistes et régionalistes, qui gagnent une trentaine de sièges par rapport à 2014. Libéraux et écologistes devraient donc jouer un rôle pivot dans le futur Parlement européen et dans le choix du futur président de la Commission européenne.
A l’inverse, la gauche radicale sort substantiellement affaiblie de ce scrutin. Avec une quarantaine d’élus, elle pourra toutefois conserver son groupe parlementaire et se retrouvera probablement dans l’opposition à la prochaine majorité européenne.
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