Honte Judiciaire: Un juge demande à une victime de viol si elle a “fermé ses jambes” pour éviter l’agression

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Aux Etats-Unis, un juge de la Cour supérieure du New Jersey a demandé à une victime de viol si elle avait fait tout son possible pour empêcher son agression. Une façon de remettre la faute sur la victime et non l’agresseur.

Remettre la faute sur le dos de la victime… Une façon de faire qui, en 2019, est toujours pratiquée. Un juge de la Cour supérieure du New Jersey risque actuellement 3 mois de suspension après avoir demandé à une victime de viol si elle avait fait tout son possible pour éviter sa propre agression

Il demande à la victime si elle a fait tout son possible pour éviter l’agression

L’affaire remonte à 2016. A l’époque, John Russo, un juge de la Cour supérieure du New Jersey, était en charge d’une affaire dans laquelle une femme demandait une ordonnance restrictive contre le père de son enfant, qu’elle accusait de menace et d’agression sexuelle.

Lors du procès, le juge interroge la jeune femme et lui demande si elle a fait tout son possible pour “empêcher quelqu’un d’avoir un rapport” avec elle. Faisant passer au passage le message que le “simple” manque de consentement ne semble finalement pas suffire.

Il lui demande alors si elle a tenté de “blesser physiquement son agresseur“, “s’enfuir” et.. “Bloquer des parties de votre corps ? Fermer les jambes ?”. Des questions donnant le sentiment que la victime est finalement responsable des violences sexuelles qu’elle a subies, en suggérant qu’elle aurait pu faire quelque chose pour empêcher son agression. On marche sur la tête. 

John Russo menacé de 3 mois de suspension 

Les questions du Juge n’ont pas manqué de faire réagir. John Russo ne s’est jamais remis en question, expliquant que les questions posées avaient pour but de “démontrer l’élément de force ou de coercition utilisé pendant l’agression”. 

Un comité d’éthique de la Cour suprême, qui s’oppose à ces méthodes, recommande aujourd’hui d’appliquer 3 mois de suspension pour la façon de faire de John Russo. Pour le comité, ce dernier a fait preuve d’une “immaturité émotionnelle indigne de la fonction judiciaire et incompatible avec la bienséance attendue de chaque juriste”.  

Une affaire qui rappelle le comportement d’une avocate irlandaise qui, en novembre dernier, était parvenue à faire acquitter son client – accusé d’un viol sur une mineure – après avoir expliqué que la jeune femme portait un string. Des histoires insoutenables, dans lesquelles les victimes sont traitées comme des coupables.

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