18 morts au moins dans un nouvel affrontement dans une prison du centre du pays

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Un policier escorte un détenu blessé lors d’affrontements à la prison d’El Porvenir au Honduras, le 22 décembre.
Un policier escorte un détenu blessé lors d’affrontements à la prison d’El Porvenir au Honduras, le 22 décembre. JORGE CABRERA / REUTERS

Au moins dix-huit personnes sont mortes dimanche 22 décembre lors d’un affrontement dans une prison du centre du Honduras, deux jours après une fusillade qui avait fait le même nombre de victimes dans un autre pénitencier du nord du pays, a annoncé un porte-parole de l’armée.

Le nouvel affrontement « à l’arme à feu, au couteau et à la machette », qui a également fait deux blessés, a éclaté dans la prison d’El Porvenir, à 60 km au nord de la capitale Tegucigalpa, a indiqué le sous-lieutenant José Coello en rendant publique la liste des victimes.

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Dans la nuit de vendredi à samedi, une autre fusillade avait également fait 18 morts, ainsi que 16 blessés, dans la prison de la ville portuaire de Tela, à 200 km au nord-ouest de Tegucigalpa.

Des prisons contrôlées par la police et l’armée

Ces deux massacres sont survenus peu après que le président hondurien Juan Orlando Hernández, invoquant la nécessité d’enrayer une vague d’assassinats dans les prisons, eut ordonné le 17 décembre à la police et l’armée de prendre le contrôle total des 27 prisons du pays, où s’entassent plus de 21 000 détenus.

La décision présidentielle a été prise trois jours après l’assassinat de cinq membres du gang de la Mara Salvatrucha (MS-13) par un codétenu de la prison de haute sécurité de La Tolva, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Tegucigalpa. La veille, c’est Pedro Idelfonso Armas, le directeur de la principale prison de haute sécurité du pays de El Pozo I, à Santa Barbara (ouest du pays), qui avait été abattu.

M. Armas avait été suspendu peu auparavant pour les besoins d’une enquête sur sa présence lors de l’assassinat par des détenus de Magdaleno Meza, un trafiquant de drogue dont les aveux et des carnets de note avaient permis d’accuser le frère du président hondurien, Juan Antonio « Tony » Hernandez. Ce dernier a été jugé coupable de trafic de drogue par un tribunal de New York.

Selon une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, le directeur de la prison parlait avec Magdaleno Meza lorsque des gardes ont ouvert le feu, provoquant une confusion qui a permis à une douzaine de détenus d’abattre le trafiquant de drogue à bout portant.

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